19 janvier...définitivement une date pas comme les autres...

Une histoire, une passion. Une destruction, une reconstruction. Des objectifs, des réalisations. Des maux, des mots. Des paroles, une écoute. Une détresse, une aide. Seul, tous. Nous, vous.

Si WinnerPedro existe aujourd'hui c'est parce qu'il y a 11 ans – 19 janvier 1999 – une prise de conscience s'est faite et une sonnette d'alarme a été tirée. Tirer la sonnette c'est une chose, qu'elle soit entendue, que les maux et les mots soient écoutés en est une autre. C'est une chance d'avoir trouvé une lueur au fond d'un enfer, une écoute qui disait " t'en fait pas petit tu vas t'en sortir, tu en as le mental et ce mental deviendra ta force " Accroché à ce mental, jour après jour, nuit après nuit, obstacle après obstacle en réalisant tous les objectifs un à un. Un chemin pris en sens inverse…une pente à monter après l'avoir descendu lentement mais sûrement pour se trouver au plus bas. Dans ce sens les choses sont loin d'être acquises, toujours à se remettre en question, à chercher la confiance. Il n'empêche une fois que nous avons les éléments en mains nous pouvons être fier en se disant " ça c'est fait " maintenant la suite. Certes il faut vivre le temps présent mais pour dépasser un passé douloureux il faut savoir penser au futur et se dire qu'il y aura des lendemains à construire.

Chaque jour des personnes m'écrivent pour me demander " comment as-tu fais ? " Triste d'être impuissant et sans réponse face à cette question. La clef nous l'avons en chacun de nous. Un de mes rêves serait d'avoir une baguette magique et de répondre " voilà comment… " mais cela n'a rien d'un conte de fée où tout fini bien à la fin. Ici il y a des écorchés vifs, des écœurés de la Vie, des incompris, des abandonnés, des perdus, des personnes qui perdent la Vie. J'ai moi-même des moments de doute mais il ne faut pas baisser les bras – non pas après avoir vaincu toutes ces épreuves – aujourd'hui rien n'est impossible. A celles et ceux qui m'ont tendu leurs mains et que j'ai attrapé avant de tomber définitivement je dis merci. Juste merci ? Non cela ne suffirai pas, les mots n'expriment pas assez…A celles et ceux qui m'ont tendu leurs mains et que j'ai attrapé avec sincérité sans jamais les oublier même dans mes silences, je dis " accrochez-vous " ne laisser pas la nuit vous envahir.

" Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas l'espoir "
Gabrielle Roy (1909 – 1983)



19/01/2010
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