Le sport dans la tête : chapitre 1

Ce que vous allez lire est extrait d’un livre qui devient de plus en plus dur à trouver dans le commerce. Si vous souhaitez aller plus loin :

Titre : Le sport dans la tête
Auteur : Kay Porter, Judy Foster
Edition : Robert Laffont
Date d’édition : 1989

Vous verrez que même si le thème concerne le sport ces notions sont applicables dans la vie de tous les jours notamment pour se donner confiance.

" Le sport dans la tête : découvrez votre mental, améliorez vos performances. "
Chapitre I : Les cinq dernières minutes

"Je suis concentré"

" Il est un secret que tout homme instruit devrait, à notre époque, connaître : nous créons le monde autour de nous et chaque jour, c’est un nouveau monde "

En sport, et à tous les niveaux, c’est la préparation mentale qui fait la différence. Cette préparation mentale n’est pas l’apanage des champions et elle n’a rien de mystérieux. Elle repose sur quelques principes : lucidité, concentration et visualisation.

Toutes les recherches ont montré que les images présentes à nos esprits, nos visualisations, créent le climat et l’ambiance d’un monde qui nous est propre. En les élaborant, nous mettons en avant la virtualité de ce qui peut nous arriver.

S’entraîner mentalement, c’est apprendre à mettre en pratique un certain nombre de techniques mentales et psychologiques par :

La fixation de nos buts à court, moyen ou long terme
Le passage d’un système négatif de pensées et perceptions à un système positif de pensées et certitudes
La rédaction de jugements personnels positifs au sujet et dans le sens de notre performance sportive
La relaxation progressive
La visualisation et la mise en images appliquées à l’événement
La concentration et la fixation de l’attention
L’affrontement mental de la blessure et de la souffrance

Nous sommes libres de nous voir comme un être important, compétent, talentueux, unique ou comme une personne incompétente, sans valeur, sans talent, de seconde zone, voilà ce que nous sommes.

Il est bien plus facile de faire des choix et de créer cette confiance intérieure lorsque nous nous sentons dirigés. C’est-à-dire si nous avons établi des buts que nous désirons atteindre et si nous voulons nous sentir responsables de nos choix et de leurs conséquences.

Si nous abordons une compétition en nous sentant menacé, la victoire nous procure surtout un soulagement. Si nous perdons, nous nous détestons, nous nous blâmons et nous blâmons les autres. Si nous considérons la compétition comme un défi, nous éprouvons de la joie en cas de victoire et une forte colère en cas de défaite. Le défi fonctionne comme une motivation pour de nombreux sportifs et s’en servir ainsi peut constituer une tactique heureuse. Si nous ne participons à la compétition que pour " l’amour du jeu ", nous savourons la victoire lorsqu’elle nous arrive. Si nous perdons, nous pouvons certes être déçu, mais nous tirons les leçons de nos fautes.

Nous sommes qui nous pensons être. Si nous nous voyons en perdants, en victimes, nous allons faire en sorte de l’être. Si nous pensons que nous sommes compétents, puissants, que nous sommes des gagnants, cela devient notre réalité.

Pour nous développer en apprenant, aussi bien dans le sport que dans la vie, nous devons vraiment vouloir ce qui suit :

Prendre des risques
Sentir ce qui se passe en nous, surtout en compétition
Vivre le moment présent et oublier le passé
Respirer lorsque nous sommes tendus ou lorsque nous avons peur
Nous amuser et prendre du plaisir
Avoir confiance en nous et au processus mis en place
Participer à 100%, sans crainte d’échouer ou de nous rendre ridicules "

(extrait du Sport dans la tête)



23/02/2008
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