Le sport dans la tête : chapitre 7

Ce que vous allez lire est extrait d'un livre qui devient de plus en plus dur à trouver dans le commerce. Si vous souhaitez aller plus loin :

Titre : Le sport dans la tête
Auteur : Kay Porter, Judy Foster
Edition : Robert Laffont
Date d'édition : 1989

Vous verrez que même si le thème concerne le sport ces notions sont applicables dans la vie de tous les jours notamment pour se donner confiance.

" Le sport dans la tête : découvrez votre mental, améliorez vos performances. "

Chapitre VII : Ne restez pas bloqué

"Mon corps est tendu et gracieux

Même bien préparé, le sportif s'éloigne souvent de la performance de pointe parce qu'il n'est pas parvenu à libérer son esprit des multiples blocages suscités par l'entraînement ou la compétition.

Il existe une loi en psychologie, la loi Yerkes-Dodson qui dit " si un peu est bénéfique, le tout n'est pas forcément mieux " En d'autres termes, une certaine dose d'anxiété, d'excitation, d'agitation, d'anticipation est bonne pour la motivation alors que trop des mêmes réactions amoindrit la performance de pointe.

Voici quelques-uns des problèmes ou des blocages le plus souvent rencontrés en compétition :

Un discours intérieur négatif
Suffoquer, paniquer, se figer
Avoir des problèmes physiques
Se sentir physiquement fatigué
Avoir peur d'échouer, de perdre la face, d'avoir l'air médiocre ou stupide
Blesser un autre concurrent
Subir la pression d'autres personnes
Se sentir dominé psychiquement au lieu de dominer notre adversaire
Etre nerveux

Le discours intérieur négatif

La plupart des blocages que nous rencontrons en tant que sportifs proviennent de notre discours intérieur et de notre propre faisceau de conviction à notre sujet.

Les affirmations répétées régulièrement nous aident à recadrer, à reprogrammer ces schémas négatifs de pensées. Lorsque nous prenons conscience de ce que nous nous disons en compétition, nous nous assurons une prise pour aller au-delà des limites de notre esprit

La panique

Pour contrer ce blocage, le sportif doit se calmer, revenir au plus profond de lui-même, ramener sa concentration au moment présent, centrer toute son attention sur ce qui est à venir. Se débarrasser du passé et se pardonner ses propres erreurs sont des démarches cruciales pour ne plus gaspiller son énergie mentale.

Au lieu de combattre la peur, de lui résister, nous devons la reconnaître pour mieux s'en débarrasser. Reconnaître sa peur permet petit à petit de la contrôler et d'agir dans un sens positif pour commencer à penser autrement.

Toutes ces sensations de compétence et de contrôle conduisent alors notre corps à un nouvel état physique et remplacent la peur par la confiance et le calme.

L'une des pierres angulaires de l'état de relâchement, c'est une bonne et profonde respiration. En ce qui concerne la peur d'avant compétition cela peut aider de pratiquer une relaxation progressive et une visualisation une semaine avant. Nous contrôlerons alors notre peur et pourrons la remplacer par des sensations de force, de relâchement et de familiarité avec l'événement. En cas de panique nous devrons nous concentrer sur notre respiration afin de nous recentrer.

Les ennuis physiques

Certains sportifs éprouvent une telle appréhension et sont si perturbés qu'il leur arrive de vomir avant une compétition importante. Chacun affronte le stress de la compétition de diverses façon. C'est à chacun - en travaillant une fois de plus sur sa respiration - de trouver la clef de son problème en essayant diverses expériences et en prenant des risques.

La peur d'échouer, de perdre la face

La peur d'échouer, de perdre la face ou de paraître piteux engendre une concentration vers l'extérieur plutôt qu'en soi. Nous devons savoir nous recentrer sur nous-même. Notre tranquille connaissance intérieure issue d'un entraînement mental et la confiance en nous, nous soutiennent dans n'importe quels cas de figure.

Dominer au lieu d'être dominé

Il est important de créer des images élevées de nous et pour nous tout en restant modeste. Montrer notre confiance à nos adversaires tout en les respectant et quel que soit notre état physique et mental. D'une certaine façon c'est que nous pourrions appeler la " part de bluffe " que nous jouons en situation de compétition. Toutes affirmations positives concourent à une conscience et une intention positive. Les mots peuvent être importants pour changer une disposition d'esprit négative dans laquelle nous risquons de tomber lorsque nous poussons jusqu'à nos limites physiques.

Quelque chose d'aussi simple que " c'est bon pour moi " prononcé pendant une dure séance d'entraînement peut vous permettre de continuer.

Pour parvenir à surmonter avec succès les blocages en compétition nous devons travailler les points suivants

Nous relâcher et nous concentrer avant et pendant la compétition.
Transformer les sensations de compétence et de capacité éprouvées à l'entraînement ou lors de compétitions passées en sensations de confiance pour la compétition du moment.
Nous visualiser en train de concourir avec contrôle et confiance.
Transformer la colère et la déception en des sensations positives et productives et non pas en dépression.
Laisser aux autres la responsabilité de leurs propres expériences.
Nous servir des affirmations pour nous soutenir et nous donner confiance."

(extrait du Sport dans la tête)



31/03/2008
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